lunes, 11 de mayo de 2009

Lettre d'une petite-fille a sa grand-mère

Grand-mère Suzette,

Ma chère grand-mère peut-être c´est un p´tit peu tard pour t´écrire cette lettre, mais quelque chose m´emmène quand même à la faire. Je sais que mon message arrivera jusqu´a toi de façon mystérieuse, je sais que tu m´écoutes, quand je te parle, aussi quand je pense à toi.

Je veux seulement te dire et répéter encore une fois combien je t´aime. Je t´admire vaillante dame française qui a tout laissé pour venir á l´inconnu conformer ce qu´aujourd´hui est notre famille. Petite fille de début de siècle qui a dû souffert la solitude, petite fille, j´aimerai remonter le temps pour te rejoindre et te remplir des bisous que tu n´as pas reçu. Tu as fait tant de choses grand-mère ! C´est surprenant combien de personnes ont une dette avec toi. Disons pas une dette, ce n´est pas un joli mot, tu comprends, je sais, mais combien de personnes sont comme elles sont grâce a TOI. Toutes les qualités que tu nous as offertes en t´ayant pour modèle. C´est ça, tu est un modèle, une personne extraordinaire, je t´aime grand-mère tu est jusqu´a présent une des personnes les plus importantes dans ma vie et tu le seras toujours.

Tu n´étais pas des grand-mère qui t´inondaient de câlins mais tu nous as laissé connaître ton amour pour nous de mille autres façons. En me chantant « paresseuse fille » pour me réveiller, pas ma chanson préféré, mais maintenant je paierais pour l´entendre à nouveau, ta voix les matins. M´apportant un pain sucré quand je regardais la télé le soir et mon café au lait aussi bien sûr. Après ces habitudes ont graduellement changé, c´était moi qui te préparais le café au lait au p´tit déjeuner et moi aussi qui aidais à te coucher le soir et te donnais un gros bisous avant de dormir.

- Bon soir, bonne nuit.
- Dors bien.
- Toi aussi.

A bientôt mon choux à la crème, ma fleur, mon sourire: ma grand-mère.

Andrea



Hace un año que murió nuestra grand-mère Suzette. Esta carta de mi prima Andrea, de nuevo me removió algunas lágrimas. De alguna manera todavía las tengo atoradas pero ya no van tan cargadas de tristeza, ahora van sazonadas con el regocijo de saberme y reconocerme… y reconocerla y saberla en las miradas, gestos y palabras de primos, primas, tías, tíos, hermanas, hermanos que siguen tejiendo mi clan. Como dice la canción: “Sé que a veces miro para atrás, pero es para saber de dónde vengo.”

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